Une réalisation collective, par des agents SNCF et des voyageurs volontaires, au coeur du plus grand espace commercial jamais ouvert en France, la gare de Paris Saint-Lazare.

 

Né en 1976 à Yaoundé (Cameroun), il vit et travaille à Gand (Belgique).

 

Plastic_Bag_Pascale_Marthine_TayouPremier regard

Sous la direction du « chef d’atelier » et artiste camerounais Pascale Marthine Tayou, environ 25.000 sacs plastiques multicolores ont été noués sur un filet monumental, un à un, par une chaîne de centaines de volontaires, voyageurs et agents SNCF de la gare de Paris-St Lazare. Suspendue dans l’atrium de la gare, Plastic Bags a été réalisée au 15 au 21 mai 2012 grâce à une performance collective, jamais vue en France à cette échelle.

 

Deuxième regard

A l’image de la gare, Plastic Bags s’apparente une ruche, un cœur pulsant des foules de voyageurs au « battement » d’un train toutes les 28 secondes. Au cœur du plus vaste espace commercial jamais ouvert en France dans une gare, l’œuvre de Pascale Marthine Tayou achève symboliquement ce « chantier de la décennie » pour la SNCF.

 

Regard sur l’histoire

Plastic Bags, c’est aussi une rencontre inattendue avec Claude Monet, qui avait planté pour la première fois son chevalet face aux quais de la gare St-Lazare, en 1877, obtenant l’arrêt momentané des trains en partance pour la Normandie. Curieux de leur époque et de ses transformations industrielles et urbaines, Pascale Marthine Tayou et Claude Monet, partagent aussi une vision singulière du monde, perçu comme des touches de couleurs et inondé de lumière.

 

Regard sur l’entreprise

Au travers de l’objet emblématique de notre consommation du quotidien, le sac plastique, Pascale Marthine Tayou questionne la multitude des « effets papillon » que notre consommation individuelle génère chaque jour sur le monde : les ressources naturelles, énergétiques, humaines que nous sollicitons, les techniques de recyclages que nous élaborons, les endroits du globe aujourd’hui en danger.