Pascale Marthine Tayou, Le Verso Versa du Vice Recto, papier, 280x700x300 (cm),  Art Basel 2009, © GALLERIA CONTINUA, San Gimignano/Beijing/Les Moulins

 

pascale marthine tayou compilePremier regard

C’est un monstre, un peu éléphantesque et pas vraiment identifiable, composé d’une myriade de ces bandes de papier qui bordent les listings informatiques, et que l’on prend parfois le temps de découper… Ici, quelqu’un s’en est chargé pour nous, à grande échelle !

 

Deuxième regard

Pour Pascale MarthineTayou, « grand sorcier de l’utopie » et recycleur des détritus de notre société, il s’agit « …d’un monstre sans forme que chacun peut identifier, avec lequel il peut jouer ou s’en faire un ennemi. C’est une réaction au système administratif, à un dédale de normes qui finissent par dominer leur maître… ».

 

Regard sur l’histoire

À première vue, une scène idyllique : pourtant, derrière le parc aux daims de Londres depuis Greenwich park (1809), Turner ose représenter pour la première fois dans l’histoire de la peinture un ciel troublé par la pollution des cheminées d’usines. La première « ombre au tableau » d’une société industrielle alors naissante.

 

Regard sur l’entreprise

Le « monstre » qui guette l’entreprise, c’est l’excès d’informations (l’humanité en a produit en 2009 autant que… les 5000 ans qui ont précédé 2009!), trop souvent fixées sur du papier… Une sentinelle de notre efficacité et de notre conscience environnementale au travail ?